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- Hébreux restent toujours séparés. Une même force morale
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- conserve | les antiques [S 1] sectateurs de Djemschid
- dispersés dans les contrées musulmanes. Il résulte de cette
- opposition de mœurs, de culte, de lois et d’opinions une
- répugnance invincible à se mêler avec des peuples parmi
- lesquels on craint de s’altérer et de se confondre ; ceux-
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- ci s’opposent également à cette union par leurs préventions
- et leurs haines. On conserve sa forme première,
- parce que l’on auroit horreur d’en changer, et aussi parce
- que l’on n’en sauroit adopter aucune autre. On conserve
- ses mœurs et parce qu’on les aime et parce qu’elles sont
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- odieuses au reste du monde.
- Celui dont la cité est semblable aux autres cités n’a pas
- de patrie. S’il la trouve par-tout, elle n’est proprement
- nulle part. Il lui est égal de vivre ailleurs s’il y peut vivre
- odieuses au reste du monde.
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- de même. | Alors il ne peut être bon citoyen que par
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- devoir ; mais c’est le besoin et non le devoir qui conduit
- les hommes. Il raisonnera son patriotisme, mais le patriotisme
- ne se raisonne pas. Il sera retenu peut-être par ses
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- Zeréthoschtrô, (vrai nom zend, suivant Anquetil, que
- d’Herbelot et Boulanger écrivent Zerdascht, et que nous nommons
- Zoroastre d’après les Grecs,) paroît n’avoir pas assez essentiellement
- changé la loi de Djemschid, pour que l’on ne puisse regarder
- le Magisme comme la continuation du Sabianisme, D’ailleurs
- il reste à cette première loi des sectateurs plus directs que les
- Parsis, on les nomme encore Zabiens vers le golfe Persique. Voy.
- Bibliot. orient. d’Herbelot, Antiquité dévoilée, Hist. Vet. Pers.
- Hyde, le Zend-Avesta d’Anquetil, etc.
- son peuple de tous les autres peuples – 183. l’on ne sauroit en adopter aucune autre sans une transition subite, sans un consentement exprès. On conserve – 186. C insère les l. 206-7 au début de l’alinéa. – 186-92. cités ne peut point sentir qu’il ait une patrie : s’il croit la retrouver partout, elle n est réellement nulle part ; il lui sera indifférent de vivre ailleurs, il y pourra vivre de même. Si alors il aime son pays, ce n’est que par amour du devoir : mais ce patriotisme raisonné ne sera jamais une vertu de la multitude.