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il était impossible de faire concorder la coupe des pages de notre édition avec les coupes des variantes ; d’autre part les alinéas de nos variantes auraient difficilement correspondu à ceux de C ; nous avons cru préférable de marquer d’un astérisque la place de ceux-ci.

Nous reproduisons en marge, à droite, la pagination de B ; un trait vertical, dans le corps de la ligne et, quand il y a lieu, du mot, indique exactement où commence la page de B, sauf quand le commencement de la page coïncide avec un alinéa.

Enfin nous numérotons les lignes du texte de 5 en 5, par Rêverie, et les lignes des notes de 5 en 5 pour chaque note.

Nous avons réservé jusqu’ici une difficulté. Les emprunts faits par C à Oberman sont très nombreux (v. plus haut, p. vii, n. 1), tellement nombreux que, si nous en tenions compte dans les variantes, notre édition critique des Rêveries serait une édition critique partielle d’Oberman. Ces emprunts ne sont d’ailleurs pas fondus intimement aux Rêveries, et, malgré la communauté du titre, ils gardent leur physionomie distincte. On constate en effet que :

B ne se rencontre pas, et Oberman se trouve seul, dans C, aux Rêveries III, VI, IX, XXI à XXIII, XXV à XXXIV, XXXVI à XXXIX, XLI, XLIII et XLIV ;

Oberman ne se trouve pas, et B se trouve seul, dans C, aux Rêveries V, X à XV, XVII à XIX, XXIV, XXXV et XLII ;

Un fragment d’Oberman est simplement juxtaposé, dans C, à un fragment de B, aux Rêveries I, II, IV, VII, VIII, XL ;

Enfin des morceaux d’Oberman alternent, dans C, avec des morceaux de B, aux Rêveries XVI et XX.

Soit, sur 44 Rêveries de C, 36 qui ne mêlent pas les deux textes (dont 23 sont de pur Oberman), et 8 qui les mêlent (dont 6 juxtaposent seulement un fragment d’un texte et un fragment de l’autre, et 2 font alterner des éléments empruntés aux deux textes, mais encore sans en altérer la physionomie).