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et déjà vieux, travaillent constamment à séparer ses
parties entr’ouvertes. Le conçois-tu bien ce solitaire ?
conçois-tu tout ce qu’il éprouve au sein du mouvement et du
silence, de la végétation et des ruines ? le vois-tu s’avancer
avec les ondes, se courber avec les branches, frémir

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avec l’oiseau fugitif ? le sens-tu quand la feuille tombe,
quand l’aigle crie, quand le roc se fend ?…………


    335-7. séparer les parties entr’ouvertes. Quelles sciences, quels livres auroient pu lui dire ce qu’il éprouve au milieu du mouvement – 338. ruines ? Voyez-le s’avancer – 340. fugitif. Imaginez ce qu’il pressent dans la nuit du monde, quand – 341. fend… !