éprouvés, connaissant leurs goûts, leurs opinions, leurs sentimens, n’ont plus rien à craindre de l’orage des passions remplacées par de doux et solides sentimens, et le mariage est pour eux un moyen de consacrer leur amitié aux yeux de tous, et de passer agréablement la soirée de la vie. La troisième circonstance vous paraîtra singulièrement choisie, c’est celle où un homme riche, parvenu à un âge avancé, sans parens qui l’affectionnent, se trouve étranger à la société, et sans intérêt. Alors qu’il fasse la fortune d’une très-jeune personne ; je dis très-jeune, parce qu’il faut qu’elle n’ait encore pris aucun pli, et qu’elle lui offre l’image des beaux jours de la jeunesse. Il faut que sans espoir de lui plaire comme amant, il soit forcé de se borner à s’en faire aimer par ses bienfaits, ses
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