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LETTRE CLII.

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La Cesse de Loewenstein
à la
Comtesse de Longueil.


Vous me comblez de joie, madame sa Duchesse, en acceptant les offres que mon cœur vous faisait intérieurement de ne plus former qu’une famille ; quelle charmante image je me fais des jours que je passerai avec vous ! et que le Marquis sent vivement le plaisir d’une telle réunion ! Vous croyez que mon cœur dès les premiers instans que je l’ai vu, s’est senti entraîné vers lui, et vous intéressez ma gloire à cet aveu ; s’il peut ajouter à son bonheur,