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LETTRE CXLIV.
La Cesse de Loewenstein
à
Melle Émilie de Wergentheim.
à
Melle Émilie de Wergentheim.
Je ne puis différer un instant, ma
chère amie, de vous faire part de ce
qui m’est arrivé ce matin. Mon oncle,
après avoir déjeuné avec nous, c’est-à-dire
avec mon père, ma mère et
moi, m’a dit en tenant un verre de
vin du Rhin à la main : « Il faut que
je boive à la santé de son Altesse madame
la princesse de ***. » Nous
avons gardé le silence. « Eh bien !
vous ne dites rien ma nièce ? — Je