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LETTRE CXXXIV.

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La Cesse de Loewenstein
à
Melle Émilie de Wergentheim.


Il ne faut pas se familiariser avec le danger, ma chère amie, je ne l’éprouve que trop. Je m’applaudissais du calme qui avait accompagné le séjour du Marquis, et peu de momens après, votre Victorine s’est trouvée dans un grand embarras, dont le souvenir la trouble encore. Hier, un instant après le départ de la lettre que je vous ai écrite, mon oncle s’est mis à la fenêtre pour voir un cheval qu’on dit très-méchant, et que son piqueur n’a pu dompter ;