Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/47

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LETTRE LXXXVIII.

Séparateur


Le Marquis de St. Alban
à la
Duchesse de Montjustin.


Vous avez raison, mille fois raison, ma chère cousine ; tout divertissement est interdit à un Français, dont le cœur est déchiré par les maux de sa partie ; prévenez donc madame la Baronne qu’elle ne doit pas compter sur moi pour son spectacle. Je me suis reproché plusieurs fois d’avoir dansé chez le Commandeur, et cependant j’ai pour excuse, d’être arrivé sans m’en douter dans une salle préparée pour un bal.