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au plutôt, la générosité l’ordonne et l’amitié vous tend les bras ; le premier moment de la séparation sera cruel, mais vous vous applaudirez bientôt de votre courage ; vous éprouverez cette noble et douce satisfaction qui paye les sacrifices de l’homme qui s’élève en quelque sorte au-dessus de lui-même. Adieu, mon cousin, il ne fallait pas moins que ma tendre amitié, qu’un intérêt aussi puissant que celui du bonheur de la Comtesse, pour que je me sois abandonnée à ce torrent de morale.

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