Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/236

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LETTRE LXIV.

Séparateur


Bertrand à Jenny.


Dieu n’abandonne jamais les honnêtes gens, ma chère Jenny, en voici une nouvelle preuve. Hier, comme j’étais à donner un bouillon à monsieur le Marquis, est entré dans la chambre le père Schmitt avec un homme qui tenait une petite boîte et une lettre. Voilà, a dit Schmitt, un homme qui vient de Francfort avec de bel et bon argent, à ce qu’il dit. Cela fera autant de bien à la santé de ce brave gentilhomme que toutes les drogues des apothicaires. Mon maître ayant lu son adresse sur la boîte, l’a ouverte