sentiment plus vif. Elle ont, toutes deux, fait un voyage en Italie, et elles y ont connu une Françoise fort intéressante, qui s’appelle, la Vicomtesse de Vassy. J’ignorois qu’il y eût en France une femme de ce nom ; il faut que le chevalier de Vassi se soit marié et ait pris le titre de Vicomte. Les deux amies ont beaucoup d’affection pour la Vicomtesse dont elles parlent avec un singulier intérêt ; elle a habité quelque temps Mayence, et l’amie de la Comtesse, Mademoiselle Émilie, l’y attend avec une vive impatience. Cette jeune personne paraît avoir beaucoup d’esprit, et il est particulièrement disposé à l’observation. C’est pour elle un besoin que de remonter aux causes, que d’analyser les sentimens, et il ne paraît pas que son ame en ait moins de chaleur. Voila le jugement que m’ont mis à même de porter
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