il a la complaisance de m’apporter tous les papiers publics et de me communiquer les nouvelles qu’il apprend par les correspondances particulières. Vers les cinq heures il revient avec sa sœur et sa nièce, et toute la compagnie reste avec moi deux ou trois heures. La conversation ne languit point : le Commandeur raconte assez gaiement ; la mère de temps en temps dit quelques mots pleins de sens, et la fille plus animée parle d’une manière qui intéresse et séduit, et elle écoute avec la plus intelligente attention. Elle me parle beaucoup d’une amie qui habite Mayence et vient souvent la voir ; on ne peut avoir plus de tendresse pour un amant qu’elle n’en a pour cette jeune personne. L’amitié profite de toutes les facultés aimantes d’une femme bien propre à inspirer et à éprouver même un
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