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satisfaction. Chacun m’exprima à mon réveil, d’une manière touchante ses craintes et le plus tendre intérêt. Ce réveil, ce tableau, car c’en était un, puisque je ne les voyais tous que dans la glace, seront sans cesse présens à mon esprit. Adieu, ma chère cousine. Parlez-moi un peu de vos amis de Francfort, en échange de tous les détails que je vous envoie, sur une société qui suspend par momens le sentiment de mes malheurs. Encore une fois je me reproche d’être heureux, mais qui sait ce que me garde l’avenir, et si je ne payerai pas bien cher cet éclair de bonheur.

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