tel sentiment ce que dit le célébre fabuliste des Français. C’est le soir d’un beau jour. Cette comparaison ne serait pas moins juste que l’autre ; car les belles soirées succèdent à des chaleurs brûlantes. Il y a long-temps que la Duchesse a perdu son mari, ainsi je ne lui fais pas de tort en supposant qu’elle ait aimé un homme estimable. La Duchesse a montré une grande satisfaction en apprenant que le Président avait échappé aux fureurs démocratiques, et qu’il était dans une situation supportable du côté de la fortune. Le Parlement a été presque entièrement immolé, et le Président, à ce qu’elle m’a dit, était un homme trop marquant par sa naissance, ses talens, et enfin par son zèle, pour n’avoir pas été une des premières victimes. Je n’ai pu m’empêcher de dire
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