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une faible recommandation ; mais il a fallu bien peu de temps à madame de Montjustin pour exciter ensuite pour sa personne le plus vif intérêt, et même de l’admiration. Madame la comtesse de Loewenstein, à qui je parle souvent de vous, est enchantée de la connaissance de la Duchesse, et partage votre joie. Je voudrais, m’a-t-elle dit, être à sa place pour éprouver tout ce que l’amitié doit avoir de plus doux, dans un moment ou l’on revoit une personne pour qui on a tremblé tant de fois. Madame de Loewenstein est avide de sentimens, comme un ambitieux l’est d’honneurs et de distinctions, un avare d’argent ; jugez par là, mon cher Président, du bonheur d’un homme qui aurait excité dans son ame un tendre sentiment. S’il suffit d’en connaître l’étendue pour le mériter,