dans sa famille. Le Marquis paraît honnête, sensible, vrai, et vous voyez cependant que sans, éprouver le sentiment de l’amour, il s’est efforcé de parler son langage, et il a sans doute fait des sermens qu’il était bien résolu de ne pas tenir. Si cette femme là, comme je le crois, a aimé de bonne foi, quelle amertume aurait empoisonné sa vie lorsqu’elle aurait vu qu’elle avait été trompée ! Je souhaite pour le punir qu’il soit quelque jour bien véritablement amoureux ; qu’il le soit d’une femme honnête et vertueuse, afin qu’il éprouve tous les tourmens d’un amour sans espoir. Mais ne serais-je pas comme Idoménée qui jure aux dieux d’immoler le premier étranger qui s’offrira à sa vue, et c’est son fils qu’il sacrifie sans le savoir. Mes souhaits pourraient troubler le repos de la personne
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