imposait aux esprits. Un homme éclairé frappé du spectacle que lui présentait la confusion des rangs, et la suppression de la pompe extérieure attachée à certains états, disait, quelques années avant la Révolution : « je crois voir la monarchie décroître à mesure que les vestes raccourcissent et se changent en gilets. » Je me souviens d’un passage de Jean Jacques Rousseau, qui me vint plusieurs fois à l’esprit dans ce temps, lorsque je me trouvais à Versailles. « Des marques de dignité, un trône, un sceptre, une robe de pourpre, une couronne, un bandeau, étaient pour les hommes des choses sacrées, et rendaient vénérable l’homme qu’ils en voyaient orné. Sans soldats, sans menaces, sitôt qu’il parlait il était obéi ; maintenant qu’on affecte d’abolir ces figues, qu’arrive-t-il de
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