voir invoqué dans une phrase, ce Dieu, moins grand que l’homme, dans la phrase suivante il parle des dieux ? Non, assurément ; Sénèque, il est vrai, a eu de magnifiques divinations, et peut-être a-t-il, à son insu, ressenti quelques-uns de cessouffles. alors partout répandus, du vent évangélique ; mais Sénèque n’a point été un disciple de l’Apôtre ; Sénèque n’a pas été un chrétien. Un dernier mot d’ailleurs tranchera la question. Dans cette controverse sur le christianisme de Sénèque, reprise de nos jours et si vertement agitée, on n’a jamais, que je sache, de part ou d’autre, cité le témoignage décisif de Lactance. Lactance, qui connaissait si bien l’antiquité latine, Lactance qui nous a conservé tant de passages de Sénèque, dit expressément au livre VII de ses Institutions : « Ce philosophe n’a eu aucune connaissance de la religion chrétienne ; » en tout cas, s’il l’a entrevue, il ne l’a entrevue que pour la calomnier : ses fragments l’attestent ; ou plutôt, il l’a, comme on faisait alors, confondue avec le judaïsme.
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C.
