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NOTES

NOTES
SUR LES QUESTIONS NATURELLES.


LIVRE I.

1. Semel jussit, semper paret, a dit Sénèque, de la Provid., v. Voir au début de l'Esprit des lois, où Montesquieu a pris de notre auteur cette grande pensée : « Dieu est lui-même sa nécessité , et il n’est jamais limité que par lui-même. » (Lettres Persanes, lxix.)

2. Percolarem. Voir Lettre lxxvii : Per vesicam mille amphoræ transeant : saccus es.

3. « Ô la vile créature que l’homme, et abjecte, s’il ne se sent soulever par quelque chose de céleste ! » (Montaigne.) Voir aussi Lettre lxv.

4. Voir Cicéron, la République, I, xvii.

5. L’Ister, le Danube, deux noms du même fleuve que les anciens confondaient à cause du mélange des races qui en habitaient les parties supérieures et les parties inférieures.

6.

Il voit comme fourmis marcher ces légions
Sur ce petit amas de poussière et de boue
Dont notre vanité fait tant de régions.

(Racan , à M. de Bellegarde.)

Voy. Consol. à Helvia, ix. Cic, Républ., I, xvii. Pline, Hist., II, lxviii. La Bruyère, des Jugem. Télémaq. liv. IX. Jérusal. délivr., IV. Le P. Lemoyne, Saint Louis, liv. IX. Lebrun, la Nature. Delille, Dithyrambe.

7. Nostra conversatio in cœlis est. (Saint Paul, Philipp., iii, 20.)

L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux.
(Lamartine , Méditat.)

8. Peut-être ne parle-t-il que des îles Canaries et des îles Fortunées,