99. Le grand Pompée, en un temps de famine, chargé de faire venir des vivres à Rome, s’embarquait par un gros temps et répondait à ses amis qui le dissuadaient de partir : « Il est nécessaire que je parte, et non que je vive. »
100. Aulu-Gelle, Valère Maxime et Pline le Naturaliste répètent cette histoire exagérée jusqu’à la fable. Il s’agissait sans doute d’une multitude de gros serpents.
1. « De toutes nos pensées nulle ne lui échappe, et nul discours ne se cache de lui.» (Prov., ch. xlii, v. 20.) Voir aussi Sénèque, Fragm. xviii.
2. Discipulus est prioris posterior dies. (P. Syrus.)
On peut voir l’avenir dans les choses passées. (Rotrou.) Voir Balzac, le Prince, xiii.
3. Voir Lettre LIII. Et Horace :
Per médium frigus. (I, Ép. i.)
4.
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Buveurs, quelle erreur est la vôtre ! |
5.
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Ego afis Matinœ
More modoque , … Operosa parvus Carmina fingo. (Hor. , IV, Ode ii.) |
Et semblable à l’abeille en nos jardins éclose. | |
Papillon du Parnasse et semblable aux abeilles |
6. Le sucre, saccharum en latin, en sanscrit carkara, est nommé par Arrien le miel des roseaux. Strabon parle de roseaux qui font du miel sans qu’il y ait d’abeilles. Dioscoride le définit un miel solidifié, Quique bibunt tenera dulces ab arundine succos. (Lucain, III, v. 237.) Stace parle de la cuisson du sucre : Et quas percoquit Ebusia cannas. (Sylv. , I, vi.) «L’Arabie, dit Pline, Hist. nat., produit le saccharum, mais il est meilleur dans l’Inde ; c’est un miel extrait de certains roseaux, blanc comme la gomme , friable sous la dent, de la forme d’une