51. « La deffense attire l’entreprise, et la deffense l’offense… Je leur rends la conqueste de ma maison lasche et traistresse. Elle n’est close à personne qui y heurte. » (Montaigne, II, xv.) Voir Manuel d’Épictète. ch. xxii.
52. « Tous les hommes sont tellement dépendants les uns des autres, que je ne sais si les grandes retraites du monde que nous voyons quelquefois ne sont pas faites pour le monde même : le désespoir a sa recherche, et la solitude sa coquetterie. On prétend que les plus sombres ermites n’ont pu se retenir de s’informer de ce qu’on disait d’eux. » (De Vigny, Cinq-Mars.)
53. « La plus volontaire mort, c’est la plus belle.» (Montaigne, II, III.)
54. « Le commun train de la guérison se conduict aux dépens de la vie : on nous incise, on nous cautérise, on nous détranche les membres, on nous soustrait l’aliment et le sang : un pas plus outre, nous voylà guéris tout à fait. » (Montaigne, II, III.)
55.
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Tant notre esprit esclave en son obscurité |
56. Cité et commenté par Montaigne, I, xl.
57. Cette lettre trahit les inquiétudes de Sénèque. Néron, comme tous les tyrans, comme Vespasien lui-même, qui bannit Ëpictète, tenait pour suspects les philosophes, les stoïciens surtout, dont Thraséas était alors avec Sénèque le plus incommode représentant. Quand Tigillin veut perdre Plautus auprès de Néron, il dit : « En affectant l’orgueil des stoïciens, il a pris les principes d’une secte qui ne produit que des séditieux et des intrigants. »
58.
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La tendresse d’une mère |
59.
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Le repos, le repos, trésor si précieux |
60. « Encore que Dieu soit éloigné de nous par ses divins attributs, il descend quand il lui plaît par sa bonté, ou plutôt il nous élève. » (Dossuet, Fragm. sur la Nat.)