Page:Sénèque - Œuvres complètes, trad. Baillard, tome II.djvu/643

Cette page a été validée par deux contributeurs.


NOTES
SUR LES LETTRES DE SÉNÈQUE.


LETTRE I.

1. « Vous vous escoulez, vous vous respandez ; appilez-vous, soustenez-vous ; on vous trahit, on vous dissipe, on vous desrobe à vous. » (Montaigne, III, ix.)

2. Voir Lettres xxiv et clx. Consol. à Marcia, xx. Quest. natur., vii, xxxii. « Non, ce n’est pas vous qui avez vingt ou trente ans, c’est la mort qui a déjà vingt, trente ans d’avance sur vous, trente ans de grâce, mais qui vous ont rapproché d’autant du terme où la mort doit vous achever. » (Bridaine.)

LETTRE II.

3. Tantum distat studium a lectione, quantum amicitia ab hospitio, socialis affectio a fortuita salutatione. (Saint Bernard, de Vit. solit.)

« Un lecteur en use avec les livres comme un citoyen avec les hommes. On ne vit pas avec tous ses contemporains, on choisit quelques amis. (Volt., Conseils à un journaliste.)

4. « Qui vit content de peu possède toute chose. » (Boileau.)

5. « S’il est vrai que l’on soit pauvre par toutes les choses que l’on désire, l’ambitieux et l’avare languissent dans une extrême pauvreté. » (La Bruyère, des Biens de fortune.)

LETTRE III.

6. Est enim consuetudinis meæ ut eligam ante, post diligam (Sid. Apoll., V, Ép. II.)

Que ta main serre en paix le nœud qu’elle a formé :
Sois tout à ton ami dès que tu l’as nommé.

(Colardeau, iie Nuit d’Young.)