Page:Sélènes Pierre un monde inconnu 1896.djvu/253

Cette page n’a pas encore été corrigée
237
catastrophe

Jacques et lord Rodilan semblaient, eux aussi, insensibles à l’imminence du péril. Mérovar renouvela ses instances, et, pendant qu’il parlait, on entendit un bruit sourd semblable à une explosion lointaine ; mais personne n’y fit attention.

Cependant l’atmosphère se chargeait de plus en plus des émanations du gaz délétère. Déjà les visages se congestionnaient, les


Mérovar devenait plus pressant.

yeux s’injectaient, la respiration devenait plus sifflante ; mais, dans l’état de surexcitation où ils se trouvaient, ils paraissaient ne pas s’en apercevoir. Jacques lui-même, oubliant qu’il était médecin, ne tenait aucun compte de ces redoutables symptômes.

Cependant Mérovar devenait plus pressant.

« Eh bien, partez sans moi, s’écria Marcel ; pour rien au monde je n’abandonnerai ce poste à un pareil moment. »