mon bien que tu m’avais fait promettre ça. Mais contre elle, j’étais d’une colère ! oh ! d’une colère ! Dans ma chambre, je me suis roulé, j’ai sangloté, crié ; et puis j’ai été mieux, je me suis senti content de t’avoir obéi.
Bon Charles ! Comme tu serais bon si tu voulais !
Ça viendra, ça viendra ! Donne-moi le temps. Il faut que tu me permettes de corriger ma cousine.
Comment la corrigeras-tu ? Cela me semble impossible !
Non, non ; laisse-moi faire, tu verras !
Que veux-tu faire, Charles ? Quelque sottise, bien sûr !
Du tout, du tout ; tu verras, je te dis ; tu verras ! »
Charles ne voulut pas expliquer à Juliette quels seraient les moyens de correction qu’il emploierait ; il lui promit seulement de continuer à être docile et poli ; il fallut que Juliette se contentât de cette promesse. Charles resta encore quelques instants ; il sortit au moment où Marianne, sœur de Juliette, rentrait de son travail.
Marianne avait vingt-cinq ans ; elle remplaçait, près de sa sœur aveugle, les parents qu’elles