Ma cousine, je vous assure… que je suis désolé pour vos dents…
C’est bon, rends-les-moi.
Je ne les ai pas, ma cousine, dit Charles en ouvrant ses mains ; je n’ai rien,… et puis, pour vos cheveux…
Tais-toi, je n’ai pas besoin de tes sottes excuses rends-moi mes dents et mes boucles de cheveux.
Vrai, je ne les ai pas, ma cousine ; voyez vous-même. »
La cousine le fouilla, chercha partout, mais en vain.
Madame ne veut pas croire aux fées ; c’est pourtant très probable que ce sont elles qui ont emporté les dents et les cheveux de Madame.
— Sotte ! dit Mme Mac’Miche en s’éloignant précipitamment. Venez lire, Monsieur ! et tout de suite. »
Charles aurait bien voulu s’esquiver, trouver un prétexte pour ne pas lire, mais la cousine le tenait par l’oreille ; il fallut marcher, s’asseoir, prendre le livre et lire. Son supplice ne fut pas long, parce que le dîner fut annoncé une demi-heure après ; les fées avaient donné une heure de bon temps à Charles. Les événements terribles qui