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m. de gerville.

Ce vieux fou, presque en enfance ! Ensuite ?

léontine.

Ensuite, à ma tante de Monclair.

m. de gerville.

Voilà un conseil bien choisi ! Un enragé, un fou et une folle. Ha, ha, ha ! »

Giselle rit aussi avec affectation : « Ha, ha, ha ! »

léontine.

Giselle, je te prie de ne pas rire de ce que je dis ; c’est très impertinent, et je te prie de te taire.

giselle.

Papa rit si bien. Je fais comme mon cher bien-aimé papa. C’est si drôle ce que vous dites. Ha, ha, ha !

léontine.

Giselle, va dans ta chambre, et sois assurée que tu n’auras pas de bal.

giselle.

Je l’aurai si mon excellent et cher papa veut bien m’en donner un. Il est si bon ! je l’aime tant !

léontine.

Victor vous voyez le mal que vous faites, par votre trop grande bonté pour cette enfant. Ah ! Pierre et mon vieil ami avaient bien raison ! Nous la gâtons et nous la perdons. Je vous en prie, Victor, faites-la obéir ; qu’elle sorte. »