« Mon bon, mon cher petit père, c’est vous qui m’aimez ; aussi je vous aime, je vous aime de toutes mes forces !
Et moi, ma Giselle ? Est-ce que tu ne m’aimes pas autant que tu aimes papa ? »
Giselle, toujours attachée au cou de son père, jeta un regard froid et sec sur sa mère, se serra de nouveau contre son père et dit :
« J’aime papa, mon bon, mon cher papa. »
Et elle resta la tête appuyée sur l’épaule de son père, l’encourageant, de temps à autre, d’un baiser ou d’une caresse.
Je vous en prie, Victor, ne promettez rien à Giselle avant que j’aie consulté quelques amis.
Qui voulez-vous consulter ?
D’abord, j’en parlerai à mon frère…
Oh, papa ! Mon oncle qui me déteste !
L’avis de votre frère n’est rien pour moi.
Ensuite à mon vieil ami Tocambel.
Celui-là est encore pis que mon oncle.