Mais ton cœur, si tu en as un, doit te le dire. »
Giselle parut indécise ; pourtant elle s’approcha de sa tante Laurence et lui dit avec une répugnance visible :
« Pardonnez-moi, ma tante.
Je te pardonne, ma pauvre fille ; et que le bon Dieu te vienne en aide, pour te corriger et regagner notre affection à tous !
Mon oncle, puis-je aller jouer avec Georges et Isabelle ?
Vas-y, ma petite, et sois sage ; ne les taquine pas ; songe que tu as quelques années de plus qu’eux.
Je serai bien sage, mon oncle. »
Giselle sortit. Pierre regarda sa femme et ses sœurs.
Que pensez-vous du repentir de Giselle ? »
Noémi sourit et ne répondit pas.
Blanche voulut parler et ne dit rien.
Laurence secoua la tête et dit :
« Je ne le crois ni sincère ni profitable ; elle a