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VI

léontine devient terrible


À peine avait-elle achevé sa phrase, que Giselle ouvrit la porte.

« Ma tante, je viens vous souhaiter votre fête, dit-elle en s’avançant vers sa tante Noémi et lui présentant un magnifique bouquet.

noémi.

Merci, Giselle, de ta visite et de ton bouquet. Il est superbe.

giselle.

Papa me l’a choisi pour remplacer les fleurs que j’ai brisées hier chez mes cousins. Et je suis bien fâchée, ma tante ; je vous en demande bien pardon, ainsi qu’à mon oncle. »