faut porter les bouquets. Elle dort de nouveau ! »
Il hésite sur ce qu’il a à faire.
« C’est que j’ai froid, moi, en chemise et nu-pieds… Alors je vais me recoucher, et quand ma bonne sera revenue, elle réveillera la grosse Bébelle. »
Georges se recoucha, se réchauffa dans son lit. Quand sa bonne rentra, il dormait aussi profondément qu’Isabelle.
« Tant mieux, dit la bonne, il est trop matin pour ce pauvre petit. Je vais préparer leurs belles toilettes pour souhaiter la fête à leur maman. »
Deux heures se passèrent et les enfants dormaient toujours. Blanche et Laurence entrèrent chez eux ; il était huit heures.
Comment ! ils dorment encore !
Oui, Mademoiselle. Georges s’était éveillé à cinq heures et demie, il voulait se lever et vous faire éveiller pour porter les bouquets ; j’ai été chercher de l’eau chaude ; quand je suis revenue, il s’était rendormi et dort encore. »
La voix de leurs tantes réveilla Georges et Isabelle ; ils se frottèrent les yeux et furent enchantés de voir leurs tantes. Georges sauta à bas de