j’avoue que les combats ne me plaisent guère. »
En disant ces mots, Blanche se leva et prit le siège que lui offrait Julien.
Giselle était un peu honteuse ; elle s’assit dans le fauteuil de sa mère, mais elle s’y sentit mal à l’aise ; elle n’y resta que quelques instants. Julien, la voyant embarrassée et isolée, car tout le monde la blâmait, eut pitié de son embarras et s’approcha d’elle.
Votre triomphe ne vous a pas profité, Mademoiselle ; vous ne paraissez pas contente de votre fauteuil.
C’est qu’ils m’ont tous abandonnée ; personne ne me regarde seulement.
Parce qu’on craint sans doute de voir votre visage, toujours riant et aimable, altéré par une irritation à laquelle nous ne sommes pas habitués.
Mais j’avais pourtant raison d’exiger une place qui est à moi.
Je ne le pense pas, Mademoiselle ; j’ai trouvé les raisons de votre tante bonnes et vraies.