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XX

lutte et victoire de giselle


Une seconde année se passa comme la précédente ; la première communion sembla amener dans Giselle un changement marqué, même vis-à-vis de ses parents. Léontine ne pleurait plus sur l’indifférence de sa fille ; sans être tendre, Giselle était polie, aimable ; elle ne repoussait aucune des caresses, quelquefois excessives, de sa mère. Le père la trouvait froide, mais convenable ; elle ne le recherchait pas, mais elle n’évitait pas non plus les promenades qu’il lui proposait, les visites qu’il désirait faire avec elle. Aux vacances, il y eut bien quelques révoltes, quelques retours d’impertinence mais la faute était toujours suivie de repen-