Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud ; je vais aller chercher Giselle, et tu vas voir que c’est elle qui t’obligera à la laisser entrer, au couvent.
C’est impossible, ma tante : nous allons avoir une scène dans le sens contraire.
Tu vas voir. »
Mme de Monclair ouvrit la porte du salon. Giselle y était encore, pensive et l’air irrité.
« Giselle, ma pauvre fille, je crains que nous ne soyons obligées de céder ; ta maman a beaucoup de chagrin de se séparer d’avec toi ; elle craint que tu ne te fasses renvoyer du couvent avant un mois, et pour t’éviter cette humiliation elle préfère te garder et t’élever avec l’aide de papa ; viens la voir, tu seras probablement obligée à rester ici ; au reste tu ne seras pas malheureuse, tu travailleras avec maman et tu te promèneras avec papa.
Je ne veux pas travailler avec maman ni me promener avec papa ; je veux aller au couvent.
Pour quoi faire, puisque tu te feras renvoyer.