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XVII

giselle veut entrer au couvent


Giselle ne se sentait pas à l’aise ; sa mère ne lui avait encore rien dit, ni de son impertinence envers Mlle Rondet, ni de sa sortie précipitée avec sa bonne, ni des scènes qui s’étaient passées aux Champs-Élysées. Il était impossible qu’elle ne lui parlât pas ; elle craignait les interrogations et les reproches de sa mère, dont la physionomie indiquait la tristesse et le mécontentement.

Giselle était donc assise à l’autre bout de la chambre, loin de Léontine ; elle faisait semblant de lire, mais elle ne lisait pas.

Léontine, de son côté, paraissait fort occupée à parcourir un livre, mais elle pensait à Giselle,