Je vais lui parler, chère Mademoiselle ; et je vous l’enverrai repentante et docile. »
Mlle Rondet se retira à moitié satisfaite ; Léontine sonna.
« Dites à Mlle Giselle qu’elle vienne me parler de suite », dit Léontine.
Deux minutes après, Giselle entra.
Vous me demandez, maman ? Je suis accourue bien vite, comme vous voyez.
Tu es bien gentille, cher amour. Dis-moi, mon ange, pourquoi as-tu écrit tout ceci sur cette feuille que Mlle Rondet vient de m’apporter ? »
Léontine lui fit voir le papier.
Ah mon Dieu ! elle l’a trouvé ? Pourquoi aussi va-t-elle fouiller dans mes tiroirs ? Je ne veux pas qu’elle les ouvre et je vais le lui défendre.
Giselle ! ma Giselle chérie ! Comment parles-tu ? Lui défendre ! Est-ce que tu as le droit de lui défendre quelque chose ?
Je ne veux pas qu’elle touche à mes affaires.