A-t-on jamais vu un nigaud pareil ? Comment ! à votre âge, avec votre grosse tête, couronnée d’un si magnifique gazon, vous n’avez trouvé rien de mieux à faire que d’effrayer cette enfant à la rendre malade ; que d’attirer l’attention des commissionnaires de la rue sur la maison de Léontine ; que de faire jaser les concierges et les voisins sur la descente de la police chez M. de Gerville ? Je dis et je répète que c’est stupide, absurde, et que si j’étais Léontine, je vous ferais une scène à vous rendre fou.
Il n’y a pas besoin de Léontine pour cela, baronne. Vous y réussirez mieux qu’elle, bien certainement.
Vous me le payerez, mon cher ; je ne suis pas encore au bout.
Pour Dieu, laissez-moi partir. J’en suis fou d’avance.
Non, vous ne partirez pas ; vous déjeunerez ici avec nous, et nous vous agonirons de sottises à chaque bouchée que vous avalerez ; et vous resterez tout le temps que je voudrai ; et je vous