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Mais comment reconnaître le voleur ?… où les chercher ? à qui les demander ?

giselle.

Ce ne sera pas difficile ! Je vous les retrouverai si vous voulez.

m. tocambel.

Vous ? Vous savez donc où ils sont ! Vous savez qui les a pris ? »

Giselle s’aperçut que, dans sa joie d’avoir les brodequins tant désirés, elle s’était dévoilée et qu’il lui serait difficile de reculer. Elle rougit beaucoup et répondit avec hésitation :

« Non, je ne sais pas,… mais… ils se retrouveront, je pense.

m. tocambel.

Je les chercherai, Giselle, et je crois que je les trouverai. Et vous, mes enfants, ajouta-t-il en se retournant vers sa nombreuse suite, n’accusez plus si légèrement. Ces brodequins auront été emportés avec d’autres objets, et je ne tarderai pas à les retrouver.

giselle.

Est-ce que vous ne me les donnerez pas, mon bon ami ? Vous me les aviez promis.

— Non, répondit M. Tocambel en la regardant d’un œil sévère. Je veux les garder ; je ne vous les ai pas promis. »