M. Tocambel retourna dans le grand salon, accompagné de sa nombreuse suite, qui tenait à connaître la fin de l’affaire ; tous accusaient en eux-mêmes Giselle.
« Giselle, dit M. Tocambel en la regardant fixement, je ne retrouve pas mes brodequins.
— Quel dommage ! répondit Giselle, ils étaient si jolis !
C’est surtout dommage pour vous, Giselle, car pour moi, vous pensez bien que je ne me serais jamais servi d’objets aussi mignons.
À qui donc les auriez-vous donnés ?
À vous, peut-être.
À moi ! s’écria Giselle en se levant et en se jetant dans ses bras. À moi ! Que vous êtes bon ! Comme je suis contente ! Je peux donc les garder ?
Les garder ! Mais, ma pauvre Giselle, il n’y a plus rien à garder : ils ont disparu.
Oh ! on les retrouvera bien certainement ; alors ils seront à moi.
Cela dépend comment et où on les retrouvera.