Vos brodequins sont plus jolis que ce que j’ai gagné, voulez-vous changer ? Je vous donnerai ma glace à pied et mon beau couteau à papier en ivoire sculpté, et vous me donnerez vos jolis brodequins.
Voyons, mon bon ami, décidez-vous.
Mais je suis tout décidé ; je garde mon lot et je vous laisse les vôtres.
Je ne veux pas de mes lots, ils ne sont pas jolis ; on a choisi pour moi les plus laids. »
Les enfants qui l’entouraient l’assurèrent que son couteau à papier était très beau et que sa glace à pied montée en bronze était charmante.
Et à quoi ça me servira-t-il ? J’ai des glaces partout et des couteaux dans tous les coins.
Alors, veux-tu me donner ton couteau ? Je n’en ai pas, tout juste.
Non je veux le jeter.
Oh ! je t’en prie, ne le jette pas, il est si joli ! Donne-le-moi plutôt que de le jeter.