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mais, à votre air, je vois que vous vous sentez coupable ; allez embrasser votre femme, qui pleure et qui vous aime. Je garde Giselle ; allez. »
Victor, enchanté d’échapper à Giselle et inquiet des larmes de Léontine, entra précipitamment chez elle. Pendant qu’il s’expliquait avec sa femme toujours prête à lui pardonner, Mme de Monclair faisait asseoir Giselle à côté d’elle.
madame de monclair.
Causons un instant, ma chère petite. Dis-moi, es-tu heureuse ? »
Giselle surprise, répondit pourtant franchement :
« Non, ma tante.
madame de monclair.
Pourquoi donc, mon enfant ?
giselle.
Parce que maman me gronde, ma bonne me gronde ; maman me punit même depuis quelque temps.
madame de monclair.
Ah !… Tu es pourtant bien douce ?
giselle.
Pas toujours, ma tante.
madame de monclair.
Bien bonne ?
giselle.
Pas tout à fait, ma tante.