Papa, papa, nous attendons les fleurs ; en avez-vous trouvé ?
Je crois bien ! et de très jolies. Tenez, mes enfants, tenez ; voici de quoi faire une quantité de bouquets. »
Pierre posa sur une table les fleurs qu’il avait tenues cachées derrière son dos. Georges et Isabelle poussèrent un cri de joie.
« Quelles belles fleurs ! Merci, papa ; vous êtes bien bon ! »
Ils embrassèrent leur père, qui les laissa faire leurs bouquets et alla rejoindre leur mère.
Georges et Isabelle commencèrent à étaler les fleurs sur la table. Isabelle, qui avait trois ans, prenait et rejetait les giroflées ; elle en faisait tomber quelques-unes par terre.
Prends garde, Isabelle ; tu fais tout tomber.
Non, pas tout ; seulement un peu.
Mais tu les casses. Regarde, cette belle-là ; elle est tout abîmée.
Ça fait rien, ça fait rien,