Giselle s’approcha.
Mademoiselle, je vous promets d’être à l’avenir bien sage et bien appliquée à mes leçons.
C’est possible, Mademoiselle Giselle, mais ce ne seront pas les miennes, car je répète que je ne vous les continuerai pas.
Vous avez bien raison, ma pauvre Tomme ; à votre place j’en ferais autant. Allez, allez, ma pauvre enfant ; je vous aurai d’autres élèves, soyez tranquille. »
Mlle Tomme remercia, salua et sortit.
Léontine sentit qu’elle avait eu tort de diminuer la faute de sa fille devant elle.
« Giselle, dit-elle sévèrement devant Mlle Tomme, j’ai cherché à t’excuser, mais devant ma tante et notre ami je te dis que je suis très mécontente de toi ; je vois parfaitement que tu as mis de la malice dans les réponses que tu as faites devant ta tante, car je venais de te dire que ton ignorance ferait tort à Mlle Tomme. Tu mérites une punition sévère et tu l’auras. Nous devions tous dîner chez ton oncle Pierre pour la fête de ta tante : tu resteras à la maison, seule avec ta bonne. Va dans ta chambre ; tu