Page:Ségur - Oeuvres complètes, tome 8, 1825.djvu/291

Cette page n’a pas encore été corrigée

Le Roi Très Chrétien et le Roi Catholique déclarent qu’en vertu de leurs intimes liaisons de parenté et d’amitié et par l’union qu’ils contractent par le présent traité, ils regarderont à l’avenir comme leur ennemi toute puissance qui le deviendra de l’une ou de l’autre des deux couronnes

Article deux

Les deux Rois contractants se garantissent réciproquement de la manière la plus absolue et la plus authentique tous les Etats, Terres, Iles et Places qu’ils possèdent dans quelque partie du monde que ce soit, sans aucune réserve ni exception, et leur possessions, objet de leur garantie, seront constatées suivant l’état actuel où elles seront au premier moment où l’une et l’autre couronne se trouveront en paix avec toutes les autres puissances.

Article trois

Sa Majesté très Chrétienne et Sa Majesté Catholique accordent la même garantie absolue et authentique au Roi des Deux-Siciles et à l’Infant Dom Philipe, Duc de Parme, pour tous les États, Places et Pays qu’ils possèdent actuellement, bien entendu que Sa Majesté Sicilienne et ledit Infant Duc de Parme garantiront