Page:Ségur - Oeuvres complètes, tome 8, 1825.djvu/290

Cette page n’a pas encore été corrigée

de rendre permanent et indissolubles, tant pour leurs dites Majestés, que pour leurs descendants et successeurs, les devoirs qui sont une suite naturelle de la parenté et de l’amitié. L’intention de Sa Majesté Très Chrétienne et de Sa Majesté Catholique en contractant les engagements qu’elles prennent par ce traité, est de perpétuer dans leur postérité les sentiments de Louis Quatorze de glorieuse mémoire, leur commun et auguste bisaïeul, et de faire subsister à jamais un monument solennel de l’intérêt réciproque qui doit être la base des désirs de leurs cours et de la postérité de leurs familles royales. Dans cette vue, et pour parvenir à un but si convenable et si salutaire, Leurs Majestés Très Chrétienne et Catholique ont donné leurs pleins pouvoirs, à savoir : La Majesté Très Chrétienne au Duc de Choiseul, Pair de France, Chevalier de Ses ordres, Lieutenant Général des armées de Sa Majesté, Gouverneur de Touraine, Grand Maître et Surintendant général des Courriers, Postes et Relais de France, Ministre et Secrétaire d’État ayant le département des Affaires Étrangères et de la Guerre ; Et sa Majesté Catholique au Marquis de Grimaldi, Gentilhomme de sa Chambre avec exercice, et son ambassadeur extraordinaire auprès du Roi Très Chrétien ; lesquels informés des dispositions de leurs souverains respectifs et après s’être communiqués leurs pleins pouvoirs sont convenus des articles suivants.


Article Premier