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Brunette, ayant fini par se corriger, vint souvent voir Blondine.

Le prince Violent, son mari, devint plus doux à mesure que Brunette devenait meilleure, et ils furent assez heureux.

Quant à Blondine, elle n’eut jamais un instant de chagrin ; elle donna le jour à des filles qui lui ressemblèrent, à des fils qui ressemblèrent au prince Parfait. Tout le monde les aimait, et autour d’eux tout le monde fut heureux.