Page:Ségur - Mémoires d’un âne.djvu/72

Cette page a été validée par deux contributeurs.

parler ; mais, quand nous étions hors de vue, elle sautait à terre, me caressait, et me racontait ses chagrins de tous les jours pour soulager son cœur, et pensant que je ne pouvais la comprendre. C’est ainsi que j’appris que sa maman était restée de mauvaise humeur et maussade depuis l’aventure du médaillon ; que Pauline s’ennuyait et s’attristait plus que jamais, et que la maladie dont elle souffrait devenait tous les jours plus grave.