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Elle lança à terre le médaillon et piétina dessus.

Pauline ne répliqua pas, elle savait que sa maman voulait être obéie ; elle m’embrassa une dernière fois ; je sentis couler ses larmes sur mon cou. Elle sortit et ne rentra plus. Depuis ce temps, Pauline devint plus triste et plus souffrante ; elle toussait ; je la voyais pâlir et maigrir. Le mauvais temps rendait nos promenades plus rares et moins longues. Quand on m’amenait devant le perron du château, Pauline montait sur mon dos sans me