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XXV

LA RÉPARATION


Pendant que je cherchais en vain ce que je pouvais faire pour témoigner mon repentir à Auguste, les enfants se rapprochèrent de la place où je réfléchissais tout en broutant l’herbe. Je vis qu’Auguste restait à une certaine distance de moi, et qu’il me regardait d’un air méfiant.

Pierre.

Il fera chaud aujourd’hui, je ne crois pas qu’une longue promenade soit agréable. Nous ferons mieux de rester à l’ombre dans le parc.

Auguste.

Pierre a raison, d’autant que depuis la maladie dont j’ai manqué mourir, je suis resté faible, et je me fatigue facilement d’une longue course.