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J’étais de plus en plus triste, humilié et repentant ; mais je ne pouvais réparer le mal que je m’étais fait qu’à force de patience, de douceur et de temps. Je commençais à souffrir dans mon orgueil et dans mes affections.

Les nouvelles d’Auguste furent meilleures le lendemain ; peu de jours après il entrait en convalescence, et l’on ne s’en occupa plus au château. Mais je ne pus en perdre le souvenir, car j’entendais sans cesse dire autour de moi :

« Prends garde à Cadichon ! Souviens-toi d’Auguste ! »