mille, et être marraine avec moi de la petite fille qu’on doit baptiser aujourd’hui ?
Pourquoi donc remplacer Camille ? La bonne demande que ce soit elle qui soit marraine.
Maman, c’est parce qu’elle veut que la petite fille s’appelle Camille ; je trouve ce nom très laid, et, comme je suis parrain, je veux qu’elle s’appelle Pierrette.
Pierrette ! Mais c’est un affreux nom ! Autant Pierre est joli, autant Pierrette est ridicule.
Oh ! maman, je vous en prie, laissez-moi l’appeler Pierrette… D’abord, je ne veux pas qu’elle s’appelle Camille.
Mais, si aucun de vous ne veut céder, comment vous arrangerez-vous ?
Voilà pourquoi, maman, je viens vous demander de remplacer Camille pour appeler la petite Pierrette.
Mon pauvre Pierre, d’abord je te dirai franchement que je ne veux pas non plus de Pierrette, parce que c’est un nom ridicule. Et puis la mère de l’enfant a été bonne de Camille et non pas la tienne, et tu penses bien que c’est surtout Camille
